Le Blues du Parc La Vérendrye
21 janvier 2020
J’ai mis mon pack sac sur mon dos
J’ai dit à Bilodeau :
‘’J’ m’ennuie, j’ m’en r’tourne en Abitibi !’’
Y m’ dit : ‘’ Attends j’ai rien à faire
Le temps d’ prendre mes affaires
J’ai l’ goût d’aller voir ça moé aussi…’’
Fait qu’ j’embarque dans l’ char de mon chum
Mais il l’a trouvé moins l’ fun
Quand y s’est aperçu qu’après cinq heures on ‘tait pas rendu
C’est l’ Blues du parc La Vérendrye
Beautés d’Abitibi
Le blues où on fait rien que
Rouler jusqu’au Témiscamingue
C’est l’ blues d’ la toune des 400 milles
Plein d’ beaux rêves qui défilent
Accrochés à nos coeurs
Comme des kécannes à nos bumpers
C’est l’ blues où y’a ben, ben des lacs
Pis plein d’ ben, ben beau monde
Dans ben, ben, ben d’ l’espace
Sur ben, ben long, long, ben longtemps
Ça roulait bon comme c’était long
Bilodeau avait chaud
Aie..! On traversait à peine Louvicourt
J’ai dit : ‘’ Prends ton mal en patience
Tu vas voir la différence
Entre un grand raccourci pis un p’tit détour’’
On a fourché vers Obaska
Viré gauche à Belcourt
Frôlé Rivière Héva viraillé d’in rangs
d’ Colombourg
On est resté deux, trois, quatre jours
J’ai r’vu tous mes amours
Bilodeau voulait pu s’en r’venir
Y m’ dit : ‘’ J’ai pas vu ci, pis ça !
À peine l’Île Nepawa !
Encore un p’tit tour avant de r’partir !’’
Fait qu’ je r’saute dans l’ char de mon chum
Pis nous r’v’là r’parti s’ une run
On roule toujours encore, on roule, on roule plein cap au nord